La Boulangerie (1984)
Alain Dugros s'est positionné sur la place de l’Église pour représenter les bâtiments qui font face à l'édifice religieux. On reconnaît ainsi (de gauche à droite) le 39 rue Boucicaut (longtemps occupé par la charcuterie de M. Robert Touche), puis l'impasse des Sergents, la boulangerie du 41, une boutique qui a été (entre autre) une agence immobilière puis une fromagerie et la quincaillerie Bellili avec sa devanture verte.
À signaler enfin, à gauche dans la niche, la statue donnée à la Ville par la famille Koch : Est-ce une représentation de Saint-Vincent ou de Saint-Fiacre ?
Alain Dugros - La rue des Roses (1960?)
Vue de la rue des Roses depuis le grenier du 21bis rue des Roses.
Au premier plan, le pavillon construit par l'architecte André Biset en 1929. A coté, la maison longtemps surnommée « le Chalet vert » (pour ses décorations boisées aujourd'hui démontées).
Dans le fond, les logements élevés à partir de 1954 par le Moulin Vert à l'emplacement du Château Boucicaut.
Don de Simone DUGROS
Balaran Lullien - La place de l’Église (années 1980)
Huile sur toile 94 cm x 75 cm Don ?
Représentation, par une fontenaisienne (par ailleurs institutrice), des bâtiments qui borderont le coté droit de la place de l’Église jusqu'à la fin des années 1980.
Exposé en Mairie
Émile THIOULOUZE - Fontenay-aux-Roses (1945)
L'artiste qui habitait vers « Les Paradis », à la frontière avec Sceaux, représente l'endroit encore champêtre. Fontenay-aux-Roses compte alors près de 120 hectares de jardins, vergers et terrains d'agrément (sur une surface totale de 260 hectares).
Émile Thioulouze s'est pet-être placé non loin du ruisseau de la Fontaine des Moulins, ce cours d'eau encore apparent entre Sceaux et Fontenay-aux-Roses (peuplé alors d'un peu plus de 7000 âmes).
Don en 2011 de M. Jean-François Montès selon le souhait de l'artiste
Eugène Louis VÉDER (1876-1936) | Plessis Piquet (1928)
Artiste autodidacte, Eugène Véder s'installe à Châtillon en 1925. Dessinateur, graveur, aquafortiste, il s'intéresse notamment aux scènes de la vie quotidienne, d'abord à Paris (il s'installe à Montmartre en 1900), puis en banlieue parisienne.
Son œuvre comporte plusieurs aquarelles sur Fontenay-aux-Roses dont celle-ci réalisée en 1928 : il s'agit de la partie de l'actuelle rue Boris Vildé qui plonge vers le Plessis. C'est alors le versant qui est le moins urbanisé et qui correspond bien à cet artiste qui partait de bon matin, avec ses pinceaux, flâner au fil des rues.
Acquisition exposée en Mairie
Ferdinand DESNOS - (1901 - 1959)
Un coin en Ile-de-France (années 1950 ?) - Huile sur toile 76 cm x 63 cm Acquisition en 1980
À partir de 1950 et des « Entretiens » radiophoniques avec Robert Mallet restés célèbres, l'homme de lettres Paul Léautaud (1872-1956) accède à une renommée certaine.
La presse lui consacre de nombreux articles. Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Agnès Varda viennent le photographier dans son pavillon fontenaisien du 24 rue Guérard.
Quant au peintre naïf Ferdinand Desnos, il représente l'ancien secrétaire du Mercure de France dans plusieurs de ses toiles. Celle-ci met en scène Paul Léautaud dans son « merveilleux et grand » jardin, entouré de quelques chats.
Exposé en Mairie.
Gabrielle HEBRAUD - La rue Boucicaut (1955)
L'artiste s'est postée non loin du Clos des Chevillons pour représenter une partie de la rue. A gauche, le bâtiment avec son pan coupé et son œil de bœuf est alors connu sous le nom de « Maison des Roettiers » (orfèvres du XVIIIe siècle). A droite, l'ilot Blanchet.
Au fond, le bâtiment de Sainte-Barbe est le seul représenté qui existe toujours.
Don - Exposé en Mairie.
Hélène May APPEL - (1911 -2003)
Le jardin du 5 rue Félix Pécaut (1933-1935?) | Signée H. APPEL-FABRY - Huile sur toile 98 cm x 76 cm
Vue d'une fenêtre de la maison de l'artiste (3 rue Félix Pécaut).
Au second plan, le toit en zinc de la rue Gentil Bernard à partir duquel l'artiste Yves Klein effectuera son « Saut dans le vide » en octobre 1960.
Don de M. Thierry Lucas - Exposé en Mairie.
M. MIGNOT - (?-?)
[La propriété Dequevauviller] - (1950)
L'artiste a décidé de représenter ce qui était, avant le percement du boulevard de la République (1901), la propriété Dequevauviller. Pour cela, il s'est placé rue Antoine Petit, un peu au-dessus de la rue des Roses.
En 1950, la propriété est à l'abandon, frappée par une seconde mesure d'expropriation pour percer, cette fois-ci, le chemin départemental 63, l'actuelle avenue Antoine Petit.
Don ? - Exposé en Mairie
Philippe CALLIER - [La leçon d'anatomie du pharmacien Hervé Joyeux] - (1995)
Le peintre fontenaisien Philippe Caillier reprend la célèbre œuvre de Rembrandt en la détournant : Pasteur, Vinci et Einstein se sont faufilés dans le groupe de chirurgiens et de bourgeois qui assistent à la leçon… donnée par Hervé Joyeux, alors gérant de la pharmacie du 29 rue d'Estienne d'Orves.
Dimensions : 1,60 m x 1,30 m - Don de Didier Chion Hock
Pierre CAZAUX (1936-2024) - [La place Tréménont]
Dessin d'après carte postale en 1986
Vers 1910, nous sommes à l'intersection de la rue des Écoles [Jean Jaurès] et de la rue Boucicaut : ce carrefour s'appelle encore la place Trémémont du nom de Michel Perier de Trémémont (1766-1856), conseiller à la Cour des Comptes et maire-adjoint (1826-1830) qui donna l'argent nécessaire pour élargir et paver le lieu.
Don de Mme D'Hervé