Mois de la Mémoire 2024 -"Mémoire de Résistants"

"Mémoire de Résistants"

Chaque année en novembre, le Mois de la Mémoire éclaire notre Histoire. Après une précédente édition consacrée aux Justes parmi les nations, la Ville rend hommage aux Résistants et salue en particulier l’engagement des femmes à travers des expositions et conférences. Cet événement dédié au Devoir de mémoire inclut également la cérémonie commémorative du 11 novembre.

Du 6 au 23 novembre 2024

Dans le cadre du Mois de la Mémoire, Fontenay-aux-Roses propose plusieurs évènements : 

 

Mémoire de Résistants

 

Lancement du Mois de la Mémoire vendredi 8 novembre à 18h à la médiathèque

  • Vernissage des expositions présentées dans les salons de la médiathèque, et témoignage sur Marie et Georges Vidalenc, Fontenaisiens et hussards noirs de la République devenus combattants de l’ombre (en partenariat avec Christel et Michel Vidalenc et le Souvenir français).
  • Conférence à 19h sur la résistante Germaine Tillion : "Germaine Tillion, une ethnographe en Résistance" donnée par Julien Blanc, docteur en Histoire et professeur agrégé à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, Paris).

 

Découvrez trois expositions à la médiathèques : 

  • Germaine Tillion, Sage, Savante, Combattante (2009) :  L'exposition présente l'itinéraire et l'engagement de l’ethnologue auvergnate Germaine Tillion, résistante déportée qui n'a cessé d'étudier et d'analyser le monde qui l'entourait et de combattre l'enfermement, l'esclavage, la pauvreté, la torture, la peine de mort... Elle voua sa vie aux causes qu’elle considère justes. Germaine Tillon millita contre la tortue et les exécutions, en Algérie notamment, elle travaillera sur les archives des camps nazis, et resta engagée en faveur des Droits de l’homme, et vigilante aux combats de ce siècle. 
  • Robert Doisneau, les imprimeurs de la résistance : Cette exposition explique le cheminement d’un journal clandestin de sa conception à sa diffusion en passant par sa fabrication. Sur le territoire national, publier et distribuer la moindre petite feuille clandestine se heurtait à des difficultés matérielles considérables et à une répression opiniâtre, dans un contexte de guerre en 1940. La presse clandestine apparaît ainsi comme une arme indispensable dans la lutte du peuple français pour sa libération. Dans ce contexte, les photographies de Robert Doisneau illustrent de quelles manières les résistants se sont organisés afin de faire entendre leur voix. 

  • Résistance en région parisienne : Cette exposition retrace l'histoire de la Résistance dans l'ancien département de la Seine. S’agissant d’une résistance à l’échelle de Paris dans un premier temps, grâce à la mobilisation des manifestants et des résistants, elle a pu s’étendre à l’échelle régionale. Au fil des ans, la Résistance en Île-de-France devient un esprit et un mouvement qui rassemblent l’immense majorité de la population fixés dans notre mémoire par les images de la Libération de Paris (des populations de Paris et de la banlieue s’emparant des rues lors de l’insurrection à la marée humaine entourant la descente des Champs-Élysées par le général de Gaulle le 26 août 1944).

 

Commémoration du 11 novembre 

Dans le cadre de la Journée nationale de commémoration de la Victoire et de la Paix et d’hommage à tous les Morts pour la France, les Fontenaisiens sont invités lundi 11 novembre :

Rassemblement à 10h15 au cimetière communal avec les élus – dont le nouveau Conseil municipal des enfants –, les associations de mémoire et d’anciens combattants, ainsi que les délégations allemande et anglaise.

À 11h devant le monument aux morts place du Général de Gaulle, suite de la cérémonie commémorative de la fin des conflits de la Première Guerre mondiale, avec la lecture des textes officiels et lettres de poilus, en présence d’une chorale de collégiens.

 

Pour aller plus loin

Le comité local du Souvenir français présente le parcours de Fontenaisiennes résistantes : Marie Vidalenc, Laure Diebold-Mutschler ou encore Hélène Solomon-Langevin ont hébergé des clandestins, préparé des explosifs et agi comme agent de liaison. Déportées à Auschwitz et Ravensbrück, elles n’ont pas hésité à s’engager et à faire preuve d’un courage et d’une dignité exemplaires face à l’horreur. À découvrir sur www.le-souvenir-francais-fontenay-aux-roses.fr

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Programme du Mois de la Mémoire

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